D’ici 2020, le réseau de chaleur de Valence (France) sera alimenté à 50% par de l’énergie renouvelable. Les travaux de modernisation ont déjà commencé, notamment la construction d’une chaufferie biomasse qui a débuté au mois de février. En tout, le réseau sera alimenté par deux chaudières à bois qui consommeront 20 000 tonnes de bois par an, et le projet coûtera plus de 12 millions d’euros.
Au mois de janvier 2017, la ville de Valence avait confié à EVVA l’exploitation, le développement ainsi que la gestion de ce réseau de chaleur dans le cadre d’un contrat de DSP (Délégation de Service Public). Il s’agit d’un chantier ambitieux non seulement d’un point de vue technique, mais aussi en termes de développement durable.
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Tel est en effet l’objectif de ce projet. Pour y parvenir, la ville compte mettre en place un passage en basse pression et des moyens de production de chaleur renouvelable. Elle prévoit également de créer une chaufferie biomasse, rénover complètement 19 900 mètres linéaires du réseau de chaleur existant ; démolir quelques bâtiments existants ; réaménager le site pour intégrer de nouveaux espaces paysagers ; ajouter près de 5 000 mètres linéaires de réseau et construire 24 sous-stations supplémentaires. À noter que le passage en basse pression du réseau a été déjà achevé en 2017.
Les bois qui seront utilisés par les chaudières seront collectés localement et permettront de générer une puissance de 43 MW. Une fois opérationnel, le réseau devrait permettre de faire baisser les émissions de CO2 de l’ordre de 12 000 tonnes par an.