Avec le lancement du projet de chaufferie CSR, les dirigeants de Dalkia, PSI et Arkema ont tenu à clarifier certains points cruciaux. En marge des travaux de Nea et Oméga, qui incluent la construction d’une chaufferie vapeur sur le site d’Arkema, Pierre-Henri Chrétien (Arkema), Nicolas Tarrène (PSI) et Roger Agor (Dalkia) ont voulu dissiper toute confusion parmi la population. Ils ont insisté sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un incinérateur, mais d’une chaudière vapeur utilisant un combustible préparé, détourné de l’enfouissement et conforme aux normes, permettant de réduire l’utilisation d’énergies fossiles.

Place de la République – Lannemezan

Les trois industriels ont souligné que ce projet, soutenu par l’État, l’Ademe et la région Occitanie, s’inscrit dans le cadre de la transition énergétique. Ils reconnaissent la difficulté d’expliquer des projets techniques au public, mais insistent sur la transparence et l’engagement à réduire l’énergie fossile consommée sur le site de Lannemezan. Face au dérèglement climatique, ce projet est essentiel et d’autres initiatives similaires seront nécessaires.

Depuis son lancement en 2017, ce projet a fait l’objet de nombreuses consultations publiques, avec déclarations d’intention, réunions communales, permanences et enquêtes publiques. Les dirigeants se disent attentifs aux préoccupations concernant les rejets et assurent que la chaudière CSR respecte les normes les plus strictes. Conscients de leur responsabilité environnementale, ils affirment vivre sur le territoire avec leurs familles et n’auraient jamais soutenu un projet nocif pour l’environnement.