Gembloux envisage trois scénarios pour son réseau de chaleur urbain

Dans le cadre de son développement urbanistique, Gembloux, avec l’aide du BEP, a étudié la faisabilité d’un réseau de chaleur urbain. Le BEP a délimité le périmètre de l’étude et lancé le marché de faisabilité, dont les résultats ont été récemment publiés. Un réseau de chaleur, qui permet une distribution collective d’énergie thermique, offre des avantages comme la mutualisation des coûts, des économies d’échelle et l’accès à des technologies de production de chaleur verte ou de récupération industrielle.

La place de l’hôtel de ville et Le beffroi.

Le centre-ville de Gembloux, avec ses bâtiments administratifs, scolaires, académiques, sportifs et résidentiels, est idéal pour ce type d’infrastructure. L’étude de faisabilité, menée par le Bureau Deplasse&Associés, a inclus cinq phases : identification des besoins en chaleur, analyse des offres possibles, faisabilité technique, financière et juridique. Cette analyse a permis d’évaluer les différentes dimensions du projet.

Trois scénarios de déploiement ont été proposés, tenant compte du nombre de bâtiments à connecter, de leur emplacement et de la longueur du réseau, variant de 5 à 15 km. Gembloux dispose maintenant de données précises sur les coûts d’investissement et d’exploitation, ce qui lui permet de prendre des décisions éclairées sur le déploiement de ce réseau de chaleur, favorisant ainsi l’utilisation des énergies renouvelables.

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